Quels sont les ressorts philosophiques et historiques du concept de « volonté de pureté », théorisé par Bernard-Henri Lévy ?
Attention ! la pureté est « dangereuse », lance Bernard-Henri Lévy dans son dernier livre. Comme on lance un SOS.
Que signifie, en vérité, la confusion de cette fin de siècle ? Pourquoi le pire, en politique, se confond-il si souvent avec une certaine idée de la vertu ? L’intégrisme est-il devenu, après le fascisme et le totalitarisme, le principe secret de l'époque ? Comment déjouer les barbaries promises par la volonté de pureté ? Peut-on espérer, un jour, en finir avec la pureté dangereuse ?
Touche pas à ma langue. Ironie de Resnais. Avatars de la volonté de pureté. Un nouveau Willy Brandt. Écraser l’infâme ? La vraie injure à la langue française.
Le cynisme de Zeroual. La volonté de pureté. Farces et attrapes à l’Onu. Le « Tigre » de Françoise Giroud. Cent quatre-vingt-quatre chefs d’État pris en otages.
Dans son premier roman « Le Diable en tête » (Grasset), BHL revit les illusions perdues de sa génération hantée par ce mal du siècle, le fascisme. Dans un entretien avec Paul Guilbert, il s’explique sur son passage de l’essai au roman et sur la présence du Mal en politique.
Il y a un an, le journaliste Daniel Pearl était enlevé et assassiné par des terroristes islamistes. Horrifié, BHL est allé enquêter sur place.
Le philosophe de Saint-Germain-des-Prés a des défauts, mais il est cohérent et s’inscrit dans la lignée des philosophes engagés.
S’il fabrique des concepts et construit un système, le philosophe, tel que Lévy veut l’incarner, est aussi un « guérillero ».
BHL évoque pour « Marianne » ses prises de positions sur l’Amérique, la gauche, les droits de l’homme, l’argent, Sarkozy, etc.
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